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Du Document de Référence au Document d’Enregistrement Universel : le DDR est mort, vive l’URD !

La saison « financière » apporte chaque année son lot de rapports annuels, rapports d’activité, bilans, liasses fiscales, rapports RSE. Mais pas que !

Car en France, la moitié des entreprises cotées a opté pour ce que l’on avait l’habitude d’appeler le DDR (Document de Référence), une spécificité bien française et qui permettait à ces entreprises de faire « appel aux marchés ».

Mais le DDR n’est plus ! Depuis janvier 2019, un règlement européen a donné naissance au Document d’Enregistrement Universel (plus communément appelé URD pour Universal Registration Document) et précisé ainsi les grande lignes des informations indispensables, à retrouver dans l’URD, qui remplace ainsi le DDR…..dont il s’inspire grandement ! Depuis juillet 2019, il faut donc disposer d’un URD répondant à la directive Prospectus 3 pour pouvoir déposer à l’AMF le prospectus requis pour une offre au public ou l’admission à un marché réglementé.

En sus des informations déjà présentes dans le DDR, l’URD se doit d’être plus clair et plus lisible. Il a pour but de présenter aux actionnaires et investisseurs des informations plus fournies sur la stratégie, l’information extra-financière et les facteurs de risque, qui doivent être plus « détaillés » : finie la longue description très générale des risques, l’émetteur doit se concentrer sur les plus importants, notamment pour son entreprise, et les hiérarchiser.

Un « résumé » de quelques de pages doit accompagner l’URD, sans en constituer une compilation d’extraits de l’URD.

En 2019, aucun de nos clients n’avait opté pour l’URD. Mais en 2020, la donne a changé, forcément, puisqu’il est devenu obligatoire. Et dès janvier, nous avons collaboré sur plusieurs semaines à la traduction ou mise à jour de l’URD de l’un de nos principaux clients sur ce créneau. Et depuis, les URD s’enchaînent !

Ce projet est souvient bien différent du Rapport Annuel, qui se veut plus « marketing » et rédactionnel. L’URD, lui, c’est un mastodonte de 90000-100000 mots à traduire bien souvent en 2-3 semaines alors que tous les émetteurs le veulent en même temps ! C’est du langage technique, beaucoup de textes, et de nombreuses parties plus financières. En gros : à ne pas confier à n’importe quel traducteur. Compte tenu du volume et des délais, il est bien souvent impossible de confier ce projet à 1 seul traducteur : d’où l’importance de faire appel à des experts, tels que l’équipe d’Over the Word, qui a collaboré depuis 2002 à la traduction réussie de nombreux DDR. Nous en traduisons une dizaine chaque année. Et nous comptons bien en faire autant avec l’URD en 2020.

N’hésitez pas à nous consulter pour connaitre notre « recette » du succès d’un URD !