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L’HUMAIN AU SERVICE DE LA MACHINE…une alliance pas si contre-nature qu’on ne le pense

Traduction automatique, traduction humaine ou semi-automatique ?

On a souvent opposé l’homme et la machine. Voir on refuse encore souvent que la machine remplace l’homme. Mais peut-on arrêter le progrès ?

Les systèmes de TAO (Traduction assistée par ordinateur) utilisés depuis une quinzaine d’années par les traducteurs mettaient la machine au service de l’homme. A l’aide de mémoires de traduction, le traducteur humain se soulageait d’une partie de son travail : la machine retrouvait pour lui les textes déjà traduits qu’il n’avait plus qu’à relire, valider ou mettre à jour.

A présent, avec le développement de la traduction automatique (TA), on peut largement estimer que c’est l’inverse qui se produit. Et que l’humain se met au service de la machine pour améliorer le travail de celle-ci. Mais ne serait-il pas plus simple de le considérer comme la combinaison des points forts des 2 ? Allier la rapidité et le volume de la machine à la précision, la réflexion et la capacité d’adaptation de l’homme ?

Longtemps opposées, on peut désormais associer traduction automatique et traduction humaine. De traduction automatique…..ne passerait-on pas finalement à de la traduction semi-automatique ?

L’intervention de l’homme demeure indispensable. Car pour garantir une traduction de qualité, il est impératif de faire intervenir un traducteur humain pour relire et adapter le travail du moteur de TA. Mais l’homme ne pourra plus se passer de la machine, capable de répondre à la constante augmentation des volumes à traduire dans le monde.

De la traduction au post-editing

Le traducteur ne va donc pas disparaitre. Mais son champ d’action va se restreindre. Et d’autres métiers de « linguistes » vont naître. Le « post-editing » est le 1er d’entre eux. Le post-éditeur a pour vocation de relire et valider le travail d’une machine de traduction automatique. Relire….ce n’est pas traduire. Et relire, ce n’est pas tout à fait post-éditer non plus. Qui est bon traducteur n’est pas forcément bon relecteur. Et qui aime relire n’aime pas forcément post-éditer. Toutefois, savoir relire donne déjà de sérieuses bases pour faire un travail de post-editing de qualité. Le post-editing est un métier de linguiste, mais un métier différent de celui du traducteur ou du relecteur.